LE TEMPS DE LA DIGESTION

Qu’est ce que la digestion ?

La digestion est une combinaison de processus mécaniques et biochimiques (dégradation des aliments via les sucs digestifs) qui se déroulent dans les différentes parties du tube digestif et qui permettent de transformer les aliments en nutriments assimilables pour le corps.

Les phénomènes mécaniques de la digestion : la mastication dans la bouche, puis le brassage dans l’estomac, l’intestin grêle et enfin une progression lente dans le colon.

Les phénomènes chimiques de la digestion : ils sont assurés par les sucs digestifs sécrétés par le pancréas et les voies biliaires ainsi que par toutes les enzymes impliquées aux différents niveaux dans la digestion.

La digestion commence en bouche lorsque les aliments sont broyés en petits morceaux et mélangés à la salive. Ils sont réduits en pâte molle avant de descendre le long de l’œsophage et d’arriver dans l’estomac où ils sont broyés. Le mélange passe ensuite dans le duodénum puis l’intestin grêle qui va assurer l’absorption des nutriments. Les lipides, les glucides et les protéines sont transformés en nutriments grâce à l’action des sucs digestifs sécrétés par le pancréas et les voies biliaires. Les nutriments sont absorbés à travers la paroi de l’intestin grêle. Les éléments non digérés passent dans le gros intestin dont le rôle le travail est de récupérer l’eaurestée dans ces matières indigestes, de compacter celles-ci sous forme de selles qui seront finalement évacuées.

Durée de la digestion

La digestion est le temps nécessaire à notre organisme pour transformer les aliments en nutriments qui seront alors en mesure de traverser les parois de l’intestin grêle pour arriver dans la circulation sanguine.

Le temps de digestion varie selon l’état de santé de notre système digestif, le mélange et l’ordre des aliments, notre niveau de fatigue, le mode de cuisson, mais aussi l’âge, le mode de vie, le sexe… de multiples facteurs doivent donc être pris en compte.

Certains aliments ne font que passer dant le tube digestif alors que d’autres y passent des heures !

Les aliments restent environ 3 à 4 heures dans l’estomac avant de passer dans l’intestin grêle où s’effectue l’absorption des nutriments qui, elle, dure entre 6 et 7 heures. 7 heures supplémentaires sont nécessaires pour que les résidus alimentaires arrivent dans le côlon, puis ils descendent progressivement vers le rectum, y restent minimum 6 heures puis sont évacués par l’anus. Le temps de digestion total peut s’estimer à environ 24 H entre le moment où vous commencer à mastiquer et le moment où vous évacuez les résidus alimentaires non digérés.

Quelques exemples du temps de digestion des aliments du plus rapide au plus long :

L’eau : 0 mn ; si l’estomac est vide, l’eau passe directement dans l’intestin.

Légumes et jus de fruits. : de 15 à 20 minutes

Laitue, céleri, poivron, brocoli… : de 30 à 40 minutes

Fruits- comme les pommes, pêches, poires… : environ 40 minutes

Les racines telles que la carotte, la betterave, les patates douces… : 1 heure

Et pour les plus longs à digérer, on trouve :

Les aliments riches en amidon (riz, pommes de terre, lentilles…), les céréales, les légumineuses (lentilles, haricots rouges…) : à peu près 1h30

Les fruits secs ainsi que les graines (courge, amandes, noisettes, sésame, …) : environ 2 heures

Le record est tenu par les viandes qui demandent plus de 4 heures… de plus, une durée importante de digestion augmente le risque de putréfaction des aliments.

Attention !! ces valeurs peuvent varier selon l’âge, la condition physique, le métabolisme ou encore la combinaison avec d’autres produits.

Alimentation et Digestion

Il existe bien sur une étroite relation entre le type d’aliments que vous consommez, comment vous les consommez et votre digestion.

Les plus faciles et les mieux conçus pour faciliter la vie à notre système digestif : les fruits et les légumes dont les fibres assurent également le nettoyage de l’intestin. Les pousses de légumes verts sont particulièrement faciles à digérer et assimiler, les fruits apportent quant à eux des vitamines, des minéraux et de la chlorophylle.

Les aliments lacto-fermentés sont comme prédigérés et apportent aussi des enzymes, des bactéries qui restaurent la flore intestinale.

Les aliments cuits sont plus faciles à mâcher, à digérer et à assimiler à condition que la cuisson ne détruise pas les éléments nutritifs ; préférez une cuisson vapeur, une cuisson douce pour préserver tous les nutriments.


Attention à l’alcool qui demande un gros effort à notre système digestif, en particulier à notre foie.

Alors une bonne digestion… c’est quoi ?

Faire en sorte d’avoir une digestion la plus facile et rapide c’est la garantie de se sentir plus léger et avoir le plus d’énergie disponible !


Il faut dont prendre conscience que la composition de votre bol alimentaire a une action directe sur votre forme générale.

Il ne s’agit pas de vous inciter à devenir végétariens mais de réduire la consommation des aliments qui demandent beaucoup de travail à notre organisme, comme la viande. En manger, mais un peu moins, nous permet de ménager notre organisme.

La digestion est un processus qui nécessite beaucoup d’énergie, nous avons donc moins d’énergie pour d’autres tâches et une petite sieste après le repas aide idéalement notre organisme dans son travail.

Manger varié reste bien entendu la recommandation impérative pour couvrir tous nos besoins en vitamines et minéraux pour garder la forme ! Alors à vos fourchettes et faites les bons choix !!

Pascale


Le "Fasting"

Le « fasting », jeûner 16 heures par jour tous les jours.


Le jeûne intermittent consiste à alterner des périodes où l’on mange avec celles où on ne mange pas (mais en continuant à boire), de manière régulière.


Nous jeûnons naturellement 6 à 10 heures toutes les nuits. Un jeûne plus long peut se pratiquer de différentes manières :

- manger 25% en moins (sur le plan calorique) un jour sur deux,

- sauter un repas tous les jours,

- jeûner 24 h au moins une fois par semaine (de 14h à 14h ou de 19h à 19h le lendemain),
- ou encore manger 5 jours à sa faim puis pendant deux jours ne manger que 25% des calories habituelles.


Le plus facile à mettre en place est de jeûner 16 heures tous les jours et donc de mettre en place un jeûne intermittent entre 20h et 12h le lendemain au minimum. Cela revient à sauter le petit déjeuner. Mais chacun peut trouver la période de 16h qui lui convient le mieux. Un jeûne de 16h par jour est peu contraignant et compatible avec une vie sociale.
L’idée est évidemment de manger sainement et raisonnablement lorsque l’on mange et de ne pas compenser en se ruant sur des aliments ultra caloriques.


Pendant vos périodes de jeûne, il est important de boire beaucoup d'eau, bien plus qu'en temps normal. Le corps a en effet besoin d'au moins 1,5 litres d'eau par jour en plus des 1,5 litres apportés par notre alimentation. Il est également possible de boire des tisanes, des bouillons de légumes ou des jus de préférence pressés à froid.

Qu’en disent les études scientifiques ?

Les études indiquent que le jeûne intermittent peut en quelques semaines diminuer les graisses corporelles et le tour de taille. Les chercheurs pensent que le jeûne intermittent permet de maigrir,

- soit parce qu'on diminue la consommation énergétique puisque les occasions de manger sont moins nombreuses,

- soit parce qu'on fait baisser l'insuline (hormone qui favorise le stockage des graisses),

- soit parce qu'on rétablit un rythme circadien favorable à la perte de poids.


Selon une étude de 2016, limiter la prise alimentaire à une période de 8 heures par jour ou moins (ce qui revient à jeûner 16 heures) permet à la fois de mincir et d’améliorer son risque de maladie cardiovasculaire et de diabète. Et ce, que le poids soit normal ou trop élevé.

Le jeûne intermittent s'accompagne aussi de changements positifs dans les gènes associés à la longévité et l'immunité, ainsi que d'une baisse du stress oxydatif et de l’inflammation.

Le jeûne intermittent rime généralement avec une augmentation des hormones qui favorisent la mobilisation des graisses, comme l’hormone de croissance (en réponse à la baisse de la glycémie). Il s'accompagne aussi le plus souvent d'une augmentation du métabolisme de base (calories brûlées au repos).

On peut associer au jeûne de 16 heures de l'exercice physique pour encore plus de bénéfice sur la santé en général.


Toutefois, il faut garder en tête que tout le monde n'est pas fait pour suivre ce type de « régime ».


D'abord, chaque personne présente un métabolisme différent qui ne réagit pas de la même manière quant au stockage du sucre et des graisses. En outre, un jeûne ne doit pas être source de stress car il pourrait être contre-productif. En d'autres termes, si cela devient trop dur pour vous de sauter un repas, voire que cela vire à l'obsession, arrêtez tout ! Le jeûne intermittent est un moyen de se sentir mieux dans sa peau et bien dans sa tête et ne doit donc jamais devenir prise de tête !


Le jeûne intermittent est déconseillé aux femmes enceintes (sauf avis contraire de votre médecin) ou qui allaitent. Si vous suivez un traitement médical sur du long terme, il est préférable de consulter son médecin avant de se lancer.


Il n'est également pas recommandé de jeûner si vous pratiquez un sport intensif ou si vous êtes en prise de masse.


Enfin, ne vous lancez jamais dans un jeûne intermittent si vous souffrez de Troubles du Comportement Alimentaire comme la boulimie ou l'anorexie, au risque de les accentuer.

Séverine


HISTOIRE DE CHEVEUX….et D’ALIMENTATION

Crédit Photo : Kyle Smith - Unsplash

Des cheveux éclatants de santé ? La qualité de votre chevelure dépend de notre alimentation.

De bons apports nutritionnels feront le bonheur de vos cheveux !

HISTOIRE DE CHEVEUX

Le cheveu

- pousse de 0,25 à 0,35 mm par jour environ,

- vit entre 4 à 5 mois minimum et 6 à 7 ans maximum,

- tombe règulièrement pour se renouveller : on perd naturellement en moyenne 50 à 100 cheveux/jour

Son constituant essentiel : la kératine, une protéine ! elle constitue le cheveu à 95% et lui confère sa solidité ; il est aussi résistant qu’une fibre de nylon.

Elle a un rôle protecteur et lutte contre les agressions extérieures mais ce sont ces mêmes agressions à répétition -pollution, sèche-cheveux, UV, dureté de l’eau calcaire, agents chimiques des colorations … - qui amenuisent les ressources naturelles en kératine. C’est un cercle vicieux car moins le cheveu contient de kératine, plus il est sensible et vulnérable aux agressions.


Parmi les acides aminés qui composent la kératine, la cystéine, acide aminé soufré, est très importante car elle permet la cohésion du cheveu, lui donne de la résistante et de la rigidité. Pour être synthétisée, elle demande un apport de zinc et de vitamine B6.


Et pour avoir des cheveux en bonne santé, il faut aussi du fer qui oxygènera les racines, et des vitamines B pour le maintien des follicules pileux. La première cause de la chute de cheveux chez les femmes est une carence en fer.



ALIMENTATION : être de mèche avec vos cheveux !!

LES ESSENTIELS

Protéines : viandes blanches (veau, poulet), poisson, légumineuses (lentilles, haricots, pois, fèves,..), … Les produits laitiers sont également riches en protéines : lait, fromage , fromage cottage, yogourt.

Vitamine B6 : pois chiches, bœuf maigre , filet de porc, pommes de terre blanches, bananes, lentilles

Vitamine B8 ou Biotine : gelée royale et levure de bière mais aussi foie, légumineuses

Vitamine B12 : coquillages, lait de soja, céréales enrichies

Vitamine C pour aider à l’absorption des protéines végétales, l’assimilation du fer et agir sur la micro-circulation capillaire : agrumes (pamplemousse, oranges, ..), brocoli , chou frisé , choux de Bruxelles et poivrons.

Fer : une carence en fer peut entraîner la chute des cheveux, qui deviennent plus fragiles et secs : germe de blé, graines de courge, huitres pistaches, cacao, légumes verts feuillus, foie, boudin, lapin, bœuf, lentilles, algue kombu, épinards, crevettes, viande rouge, choux...

Zinc, essentiel pour la syntèse de la kératine : huîtres, germe de blé grillé, foie de veau, shiitakés grillés, graines de courge roties, noisettes, crabe,.. ; un déficit en zinc ralentira la pousse de vos cheveux.

Soufre : viandes et abats (rognons, foie de génisse, …), fruits de mer, oléagineux (noisettes, noix, chataignes..) asperges, brocolis, cresson, navet, pois chiches, alliacés (ail, échalote, ..) céréales


Les 2 « must » : lentilles et jaune d’œuf qui sont à la fois riches en protéines, vitamines B, fer, soufre et zinc.


LES UTILES

Vitamine A et Vitamine E : à privilégier surtout en été. Consommez tous les végétaux colorés (rouge, orange, jaune, vert…) riches en caroténoïdes précurseurs de la vitamine A. Quant à eux, les fruits à coque (noix en tous genres, noisettes, etc...) ainsi que l'avocat se chargeront de l’apport en vitamine E.


Oméga 3 ! Les cellules qui bordent le cuir chevelu en ont grand besoin car elles participent à l’hydratation du cuir chevelu et des cheveux. Alors, consommez sans modération des petits poissons gras (hareng, sardines, maquereaux…), et/ou des huiles riches en oméga 3 comme l’huile de chanvre, de cameline, de colza, les noix, les graines de lin et/ou de chia.

Le stress affecte aussi nos cheveux !

En provoquant l’acidification de l’organisme, le stress contribue à réduire nos réserves minérales qu’il faut donc veiller à entretenir avec un bon apport en minéraux grâce notamment aux légumes et aux graines germées mais aussi à certains fruits (pommes, melons, pêches, poires, dattes, bananes), à l’ortie, la prêle ou encore le trèfle rouge, les amandes, les noix du brésil…

Quelques astuces au quotidien :

- l’eau de la piscine abîme les cheveux, lavez les au sortir de votre séance pour éliminer le chlore

- se laver les cheveux régulièrement (1 à 2 fois/sem) car un excès de sebum peut intensifier la chute

- se brosser les cheveux tous les jours

- masser son cuir chevelu pour favoriser la circulation sanguine

- éviter de sècher vos cheveux à des températures trop élevées, préférez le sèchage à l’air libre

- limiter la consommation de tabac et d’alcool qui assèche la peau et fragilise les cheveux

- éviter les colorations et décolorations fréquentes,…

Pascale


Le Soleil

Depuis l’équinoxe du printemps, la Terre reçoit de plus en plus d’ensoleillement. Quelle que soit la météo, la rotation et l’inclinaison de la Terre par rapport au soleil, fait que, jusqu’à l’automne, l’hémisphère nord recevra de plus en plus de rayons solaires, dont les ultraviolets.


L’énergie du soleil est propice à la vie qu’elle soit végétale ou animale. Cependant, avec la dégradation de la couche d’ozone, et nos modes de vie qui s’éloignent de ce qui est favorable à la vie (nourriture, stress, pollution, déconnexion du vivant) nous sommes de moins en moins bien armés pour lutter contre ces rayons. Le bronzage, qui constitue le bouclier que créé le corps pour se protéger, n’est plus suffisant même pour les peaux foncées. Il devient incontournable de se protéger et surtout, de préparer sa peau dès le début du printemps. Déjà commencer par une détox et un travail au niveau de l’ouverture de la peau notamment avec des brosses pour le corps ou gants de crin.


Puis consommer quotidiennement, des aliments frais, bio et riches en caroténoïdes. Les caroténoïdes sont des pigments végétaux qui confèrent leur couleur orangée, jaune, rouge ou verte aux légumes, fruits, fleurs et algues. On trouvera aussi dans l’huile de palme rouge une bonne source de ce super antioxydant.


Pour la gestion du soleil au quotidien, on peut calculer sa DEM. La dose érythémateuse minimale est la plus petite quantité de lumière capable de déclencher après 24h, un coup de soleil à bords. Voici un tableau du site Biologie de la peau qui donne une idée de la DEM en fonction de son phototype.


Donc pour un phototype II, l’indice de protection conseillé est de minimum 25, et les premiers temps d’exposition ne doivent pas excéder 40minutes. Cette pratique permet d’éviter les coups de soleil jusqu’à ce que notre peau commence à créer son bronzage.


Un coup de soleil n’est pas anodin, il s’agit d’une brulure. De plus, d’un point de vue esthétique, une peau ayant reçu un ou des coups de soleil ne donnera pas un beau bronzage, sans parler des méfaits sur le vieillissement accéléré de la peau.


L’exposition se fait aux heures où la luminosité est la moins directe, à savoir le matin jusqu’à midi et en fin de journée à partir de 17h. En dehors de ces plages horaires, il est pour moi impératif de porter un chapeau et une protection solaire, on en trouve de très bonnes en magasin Bio, avec des écrans minéraux, qui ne donnent plus le masque blanc qui leur était jadis, reproché.


On peut aussi compléter cette préparation avec des gélules de préparation au bronzage mais attention à la formulation.


Enfin, il existe de très bons auto-bronzants qui donnent bonne mine sans les effets néfastes de l’exposition solaire 😉

Erika


Recommencer oui, mais tout doux avec votre corps !

30 mn d’activité physique par jour, voilà la durée minimum recommandée pour être en bonne santé (Source OMS).


Notre corps est fait pour bouger ; le mouvement, c’est la vie ! L’activité physique permet de réduire le stress, donne confiance en soi mais permet également de prévenir des maladies telles que l’hypertension, les problèmes cardiovasculaires, l’obésité,… Les bénéfices de l’activité physique sur nos organes, notre moral et plus largement sur notre longévité ne sont plus à prouver et pourtant…


Priorité au plaisir pour tenir le cap !

Une fois la motivation trouvée, il faudra tenir le cap ! Manque de temps, courbatures, coups de fatigue… rien ne doit vous décourager. L’activité physique peut se décliner de diverses façons, au travers de jardinage, d’un grand ménage de printemps, d’une partie de foot avec les enfants, …

Le secret : prendre du plaisir ! Choisir une activité agréable, ludique, conviviale, individuelle ou collective, mais qui vous correspond. Pour ne pas vous lasser, variez les activités !

Votre meilleur coach, c’est vous ! Il est important de vous motiver et essentiel de vous féliciter !


Une reprise tout en douceur

L’enjeu est d’apprendre (ou réapprendre) à se connaître, d’écouter ses sensations : lors d’une reprise d’activité, on reventile l’appareil respiratoire, on ré-oxygène les muscles, les tendons… Pour commencer, ne pas avoir d’objectif trop ambitieux et prendre son temps, une reprise progressive est gage de réussite !

Reprendre la course à pied peut commencer par des séances de marche rapide et évoluer progressivement jusqu’à pouvoir faire tout votre parcours en courant

Si l’objectif idéal est de 5 séances de 30 à 45 minutes par semaine, ne pas oublier que 2 à 3 mois sont nécessaires pour laisser au corps un temps de réadaptation.

La libération d’endorphines inonde le corps d’une sensation de bien-être à partir de vingt minutes d’activité physique.

Manger sainement

Deux objectifs principaux à avoir en tête pour composer vos menus : apporter suffisamment d’énergie pour ne pas créer de carences, et éviter autant que possible les inflammations dues à l’exercice.

Pour apporter de l’énergie, l’alimentation devra bien sûr être équilibrée, mais aussi comporter suffisament de protéines pour le maintien de la masse musculaire et être riche en glucides, plutôt complexes (céréales, légumineuses) pour l’apport énergétique.

Vos alliés pour éviter les inflammations liées à l’exercice physique : les fruits et les légumes verts, riches en fibres, vitamines et minéraux, ainsi qu’une bonne hydratation.

Planifier votre séance de sport au minimum deux heures après un repas pour éviter que l’énergie ne soit trop mobilisée par la digestion pendant l’effort.

Boire suffisamment

Boire est nécessaire avant, pendant et après votre séance. L’eau va pallier les pertes hydriques dues à l’effort. La déshydratation est l’ennemie du sportif : elle peut générer des tendinites, des crampes, des problèmes digestifs…

Environ 2 heures avant votre séance, boire règulièrement de petites gorgées d’environ 10 à 20 ml puis, autant que possible, boire pendant l’activité car la température corporelle s’élève considérablement et l’apport d’eau contribue à refroidir le corps via la transpiration. Après l’effort, boire facilitera la récupération.


S’échauffer et s’étirer

L’échauffement articulaire et musculaire est indispensable avant de s’élancer, vous limiterez ainsi les risques de blessures.

Les étirements, en fin de séance contribuent à soulager la tension de vos fibres musculaires grâce à des mouvements doux qui vont faciliter la circulation sanguine vers la zone qui a travaillé pour permettre un flux plus important de nutriments. Il contribuent également à la relaxation après l’effort.


Ecouter son corps

Reprendre le sport peut s’accompagner de courbatures lors des premières séances, mais celles-ci doivent rapidement disparaître. Toute douleur ou un essoufflement excessif pendant l’exercice doivent être compris comme le signe d’un effort inadapté ou mal réalisé. Il est absolument essentiel de s’écouter…

Si vous êtes débutant, pour adapter les activités, doser l’effort, corriger les mauvais placements ou établir un plan de progression, un coach sportif peut constituer un allié précieux.

Passer par la case « médecin »

Si vous reprenez le sport après des années d’inactivité, si vous avez été malade, il est recommandé de consulter votre médecin. L’objectif sera d’évaluer les éventuelles faiblesses de l’organisme, de passer en revue les facteurs de risques (sédentarité, tabagisme, hypercholestérolémie, hypertension artérielle, diabète, surpoids, antécédents familiaux).


Alors, à vos baskets, RESPIREZ, et prenez surtout beaucoup de plaisir !

Pascale


Vous avez dit...."constipation" ?

Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul(e), la constipation concerne 1 personne sur 3, et tout le monde de temps en temps.

Pour lutter contre ce phénomène il est conseillé de :

  • Consommer des fibres, on en trouve dans les fruits, les légumes et dans les céréales complètes
  • Prendre soin de son foie
  • Bouger
  • Être zen...

Tout un programme !


Quels sont les aliments qui contiennent des fibres ?

Ananas, poires, pommes, orange, banane, pruneaux, jus de pruneaux, figues même sèches (il est préférable de les faire tremper dans de l’eau), les graines de lin (écrasées sinon elles ne sont pas digérées), le pain complet, les pates complètes, le riz complet, courgettes, brocolis, asperges, haricots, carottes... Bio de préférence !


Comment faire ?

Pensez à BOIRE, et commencez par un verre d'eau à jeûn. Si vous ne buvez pas assez, créez un rite, par exemple, à chaque fois que vous rentrez chez vous ou que vous reprenez votre place au bureau : un verre d'eau !


Prévoyez une assiette de LÉGUMES au repas du midi ET du soir en mélangeant les couleurs (pour le plaisir et pour bénéficier de plusieurs vitamines et antioxydants) Faites cuire vos légumes à la vapeur, dégustez les al dente avec un filet d’huile Omega 3 et une pincée de gomasio (mélange de sel et de sésame.


Pour aider à "nettoyer" votre FOIE, pensez par exemple au radis noir et mangez-en quelques tranches régulièrement tous les jours. De l’eau additionnée du jus d’1/2 citron au quotidien chouchoutera également votre foie.

Préparez le matin 3 pruneaux dans une petite tasse d’eau chaude avec, si vous le souhaitez, 2 à 3 graines de cardamome et une étoile d’anis étoilé. Dégustez-les à 17h ou faites votre préparation le soir et mangez-les le matin imbibés de la saveur des graines. Puis buvez le liquide en ayant soin d’enlever les graines de cardamome et l’anis étoilé. Ou à 17h mangez une orange, une poire ou des figues sèches ou buvez du jus de pruneaux.

Pensez aussi à diminuer les quantités de farineux qui ont tendance à constiper.

Ne pas oublier non plus d’avoir une activité physique au quotidien car cela va stimuler votre péristaltisme (et donc favoriser la progression de vos selles dans vos intestins !😉)


Adopter aussi la bonne POSITION ! La position assise sur la lunette des toilettes n’est physiologiquement pas propice à une “évacuation” efficace, contrairement à la position accroupie. Pour s’en approcher le plus possible, il est conseillé de poser les pieds sur un petit tabouret bas et de pencher légèrement le buste en avant.


Veiller aussi à gérer son stress peut être essentiel car si votre état émotionnel n’est pas au top, cela aura un impact sur votre transit. L’intestin, notre deuxième cerveau, fonctionne en étroite collaboration avec nos émotions. Trop de stress aura un impact négatif et favorisera les troubles du transit. Alors, essayez de gérer votre stress par la respiration, la sophrologie, la méditation, le yoga ou toute autre méthode qui vous convient. Vivez en conscience de tous vos symptômes et libérez votre esprit de tout le négatif qui peut l’encombrer.


Bon à savoir :

En cas de constipation durable :

  • On peut aussi avaler ponctuellement, le matin, une cuillère à café d’HUILE de colza ou d’olive et/ou
  • Faire une cure de graines de PSYLLIUM blond qui vont nettoyer en douceur les intestins,
  • Enfin, l’approche symbolique de la constipation doit être envisagée... Dans la symbolique des maladies, la constipation est associée à une grande volonté de tout contrôler dans sa vie. L’insécurité intérieure occasionnée par ce besoin de contrôle provoque des problèmes d’évacuation fécale. Dans les études symboliques, le/la constipé(e) s’accroche souvent à de vieilles idées, de vieux biens matériels, ne souhaitant pas se libérer du passé. Cela lui donne une illusion de sécurité. Accepter de laisser partir (évacuer les selles) les pensées contrôlantes et de lâcher prise aide les personnes constipées à se libérer tant physiquement qu’émotionnellement.

3, 2, 1…en avant pour une légèreté intestinale !!!

Séverine


Le pouvoir des graines germées

Nous entrons dans la belle saison, les énergies s’éveillent et la vie fleurie sous nos yeux.


Les graines germées nous confèrent ce mouvement de vie toute l’année et nous font bénéficier de leurs propriétés alimentaires extraordinaires.

Elles sont riches en enzymes, vitamines, minéraux, acides aminés et oligo-éléments.


Après les avoir fait tremper une nuit, il suffit de les mettre à germer soit sur un germoir acheté dans le commerce, soit sur un germoir fabriqué avec un bocal et une gaze, les arroser et en quelques jours, nous disposons d’une source exceptionnelle de micro et macronutriments. A vous d’expérimenter en consommant les pousses à leur différent stade de croissance.


La germination décuple les nutriments, en effet, la graine pour pousser a besoin de davantage d’énergie, c’est l’intelligence de la vie. Elles permettent de combler les carences liées à notre vie moderne (stress, alimentation dévitalisante) et permettent au corps de se basifier et de se détoxiner.

Enfin, elles sont indiquées à tous les âges de la vie.


On peut commencer avec l’alfalfa, mais j’aime aussi consommer les graines de fénugrec, radis noir et de brocoli.


A consommer à chaque repas en enrichissant les salades voir en accompagnement d’une protéine animale ou végétale.


Attention toutefois aux graines à mucillage comme le basilic, les graines de chia qui se font germer sur une coupelle et dont il faut veiller à ce que ça ne moisissent pas. Mieux vaut s’aguerrir avec les autres familles comme les graines aromatiques, céréales, légumineuses liliacées et les oléagineuses.


Quant aux graines de solanacées (tomate, aubergine,poivron, pomme de terre, les graines de rhubarbe et de soja jaune, elles ne sont pas comestibles sous cette forme crue.


Vous trouverez en magasin Bio les graines à germer.

Erika


Ahhh, le sucre... !

Le sucre est bien souvent la saveur préférée de petits et grands, n’est-ce pas ?


Comme vous le savez, le sucre est associé aux bonbons, gâteaux, biscuits, viennoiseries, pâtes à tartiner, sodas...


Mais il y a également du sucre dans les produits raffinés qui n’ont pas le goût du sucre comme la baguette, le riz blanc, les pâtes blanches, et aussi dans presque tous les produits préparés industriellement. On en trouve également dans les produits en conserves, la charcuterie, les cornichons, la pâte à tarte ou même la sauce tomate etc..

En clair, le sucre est absolument presque partout dans les composants de notre alimentation. Le problème, c’est que l’on ne prend pas conscience de sa consommation totale puisqu’il se cache même dans des produits salés.


Quels sont les effets du sucre, consommé en excès, sur notre corps ?

Le sucre favorise les inflammations, la perte de mémoire, la prise de poids, la fatigue chronique, les problèmes rénaux, les aigreurs d’estomac, les fermentations intestinales (ce qui affaiblit le système immunitaire), le stress, le diabète, les caries, la cataracte.

Il augmente le taux de triglycérides, de cholestérol et la graisse intra-abdominale.
De plus, par le phénomène de glycation (ou réaction de Maillard, réaction entre sucre et protéines), il entraine le vieillissement prématuré de tous les tissus de l’organisme dont la peau.

Quels aliments sucrés faut-il absolument supprimer ou diminuer drastiquement ?

Gâteaux, viennoiseries, sucres dans les boissons, boissons sucrées, incluant les édulcorants donc même les boissons à 0%, jus de fruits, friandises, produits raffinés (tous les produits blancs type sucre, pain, pâtes, riz, céréales (cornflakes)), desserts lactés sucrés, crèmes glacées, chocolat, sucreries...


Que pouvons-nous garder alors ?

Le sucre naturel, non raffiné et donc non transformé (sucre complet, miel, sirop d'érable, sucre de fleurs de coco, rapadura).

Et les sucres naturellement existants dans la nature : fruits, légumes.

On peut sucrer ses préparations culinaires à l’aide de fruits, pruneaux, dates, bananes, figues.

Mais sachez que le goût sucré étant addictif, vous « risquez » d’entretenir le « besoin » du goût sucré !


Plus on en consomme et plus on veut en consommer.


Tout comme pour les drogues auxquelles certains chercheurs comparent le sucre, il y a escalade de la consommation, difficulté à s’en passer, augmentation de la demande du corps pour se satisfaire et vulnérabilité à la rechute en cas d’arrêt.


Comment réussir à limiter le sucre ?

Pour limiter le sucre, on peut remplacer les pâtes blanches par des pâtes complètes ou semi-complètes, le pain blanc par du pain semi-complet ou complet ou au sarrasin ou seigle complet ou seigle noir, le riz blanc raffiné par du riz sauvage ou basmati, les pommes de terre bouillies par des patates douces ou des haricots blancs ou des légumineuses, le couscous par du quinoa ou du boulgour, la confiture par de la préparation 100% fruits.


On garde TOUS les légumes (aubergines, haricots vert, courgettes, carottes..), TOUS les fruits y compris les fruits secs comme amandes, noix...

Les résultats de l’arrêt de sucres ne tarderont pas à se faire sentir :

- Perte de poids,

- Amélioration visible de la qualité de la peau, de l’acné des adolescents,

- Acquisition d’un ventre plus plat,

- Diminution de la graisse abdominale et des poignées d'amour...


Le tout sans changer le reste de ses habitudes alimentaires !


Bon à savoir :

Pour savoir ce qui contient du sucre dans les aliments industriels, il faut lire les étiquettes : dès que dans la liste des ingrédients il est mentionné « fructose », « lactose », « saccharose », « glucose », « sirop », « dextrose », « amidon », on sait que ce sont des additifs sucrés.


Info ! Une canette de soda = 40 g de sucre, soit environ 10 cuillères à café !!! Vous n’en mettriez pas autant dans votre tasse de café, si ?


Si, en cas de fatigue, manger quelque chose de sucré vous donne une énergie momentanée, sachez que ce n’est qu’un leurre de courte durée. Le pire est de consommer du sucre en dehors des repas, en grignotage. Cela déclenchera rapidement un pic d’insuline qui va ensuite laisser revenir la fatigue, voire l’aggraver et à terme, fatiguer et affaiblir votre pancréas.


Il existe aussi des tableaux qui indiquent l’index glycémique des aliments (la capacité des aliments à faire monter le taux de sucre dans le sang).


Conseil : Privilégier les aliments à faible index glycémique sera toujours bénéfique !

Séverine


DETOX ou pas DETOX ?

Nous sommes entrés dans la saison du printemps.


Elle marque le renouveau par le soleil qui monte plus haut dans le ciel et inonde la nature de ses rayons qui se font plus chauds. La vie en sommeil durant l’hiver, renaît. Les insectes se réveillent, les bourgeons apparaissent et les premières fleurs colorent nos paysages. Nous voyons fleurir sous nos yeux une invitation à la renaissance.


Après le faste des fêtes de fin d’années, du début d’année, de la chandeleur et du carnaval, le temps est venu de faire une pause. Sans entrer dans l’idéologie des religions même si nous nous apprêtons pour beaucoup à fêter Pâques en se remplissant d’agneau et de chocolat, nous arrivons au terme d’une période appelée le temps du carême qui a débuté au lendemain du carnaval. Ce temps peut être utilisé comme un temps de travail introspectif mais comme nous parlons de détox, je me contenterai de proposer de profiter de ces nouvelles énergies du printemps afin d’apporter un renouveau à votre corps physique et mental.


La détox que je vous propose est axée sur le foie car c’est un organe qui détient cette capacité à se régénérer, il symbolise parfaitement ce renouveau. De plus, étant sur-exploité par notre mode de vie (il accompli pas moins de 500 actions/jour et nous continuons à le stimuler par des nourritures, boissons non physiologiques, des médicaments…) il mérite un temps de repos 😉


Bien-sûr cette proposition peut se faire sur une autre période.


En naturopathie, toute réforme commence par une cure de détoxination. Il y a plusieurs façons de procéder mais pour ces trois jours, je vous propose :

- D’éliminer les grignotages, les produits industriels et sucrés

- D’éliminer l’alcool et tous les excitants comme le café, le thé

- De boire des tisanes drainantes pour le foie à base de romarin, gingembre, citron.

- De répartir vos trois repas en jus de légumes (frais ou en bouteille disponibles en magasin Bio), Salade composée de légumes cuits à la vapeur et de crudités, et le soir une soupe à base de chou, de poireaux, carottes, céleri, aromates et épices de votre choix.


Profitez de ces belles journées pour marcher dans la nature, et pourquoi pas, vous offrir également une détox numérique ?


Bien-sûr vous pourrez vous octroyez quelques carrés de chocolat si la tentation est trop forte, car il ne s’agit pas de vous contraindre surtout que vous n’êtes pas accompagné par une naturopathe. Il s’agit de vivre une expérience, et si vous optez pour quelques carrés de chocolat alors offrez- vous la meilleure qualité …de grâce.

Erika


La sève de bouleau, un trésor printanier

Il existe de nombreuses espèces de bouleaux. Les plus répandues en Europe sont le bouleau verruqueux et le bouleau pubescent ; ce dernier est aussi appelé bouleau blanc. Leurs propriétés thérapeutiques sont très proches.


Toutes les parties du bouleau s’utilisent depuis bien longtemps en phytothérapie : feuilles, bourgeons, écorce, sève.

Mais c’est la sève fraîche, traditionnellement consommée chez les peuples de l’Europe du Nord et du Canada, qui suscite le plus d’intérêt aujourd’hui.


Il s’agit de la sève brute, montant des racines vers les feuilles et qui est exclusivement récoltée au printemps dans le respect de la nature et des arbres. Encore appelée eau de bouleau du fait de sa quasi-transparence à l’état frais, c’est un produit vivant, naturellement dynamisé et au goût très légèrement sucré.


Quels sont les bénéfices pour la santé ?

La sève de bouleau concentre tous les éléments nécessaires à la naissance et la croissance des bourgeons puis des feuilles. Elle est très riche en minéraux et en oligoéléments (potassium, calcium, magnésium, phosphore, silicium, zinc, manganèse, sélénium, etc.), sous une forme parfaitement assimilable par l’organisme, ce qui en fait un bon reminéralisant.


Mais la sève de bouleau est aussi un des meilleurs draineurs et dépuratifs pour éliminer les toxines accumulées durant l’hiver. Elle exerce une action stimulante sur tous les émonctoires - les voies d’élimination de l’organisme (foie, reins, poumons et peau) - avec une priorité sur l’élimination rénale.


Par conséquent, la cure agira favorablement sur tous les troubles induits par un état de surcharge toxinique : fatigue, baisse de l’immunité et de la vitalité, troubles cutanés.


Dans quels cas l’utiliser ?

La cure de sève de bouleau est utile dans tous les cas où se fait sentir le besoin de s’épurer et de se reminéraliser :

· Drainage printanier polyvalent

· Terrain acidifié et déminéralisé

· Taux élevés d’acide urique, urée et cholestérol

· Éruptions cutanées, en particulier dartres et eczéma sec

· Affections rhumatismales et osseuses (douleurs articulaires et tendineuses, déminéralisation)

· Cellulite, œdèmes et rétention d’eau


Mode d’emploi

Sève fraîche : 250 ml par jour de sève fraîche répartie en 3 prises : le matin à jeun et 15 minutes avant chaque repas.


Sève concentrée : 1 cuillerée à soupe diluée dans un demi-verre d’eau, le matin à jeun et 15 minutes avant chaque repas ou bien 3 cuillerées à soupe dans une bouteille d’eau, à boire tout au long de la journée, de préférence en dehors des repas.


La cure doit durer idéalement 3 semaines.


Durant toute cure de désintoxication, veillez parallèlement à adopter une alimentation dite « hypotoxique » en diminuant, au maximum de vos possibilités, viande, charcuterie, sucreries, produits laitiers, café… et en privilégiant les fruits et légumes de saison, le poisson, les protéines végétales et les oléagineux.


Sous quelle forme se présente-t-elle ?

Grâce à quelques artisans passionnés, il est dorénavant possible de se procurer, en France, une sève de bouleau fraîchement récoltée et labellisée « AB ».


Pure, non pasteurisée, c’est bien entendu le top de la qualité !

On la trouve conditionnée en « Bag-in-Box » et en bouteilles à conserver au réfrigérateur.

La sève de bouleau concentrée et/ou pasteurisée est disponible en flacons et en bouteilles.


Le saviez-vous ?

Le « jus » de bouleau commercialisé en flacon n’est pas la sève de l’arbre. Il s’agit d’une décoction de feuilles. Ce jus est également dépuratif et détoxifiant, mais il ne cumule pas tous les bienfaits de la sève.

Séverine


L'Hydrologie

En Naturopathie nous avons dix techniques, dont parmi elles, l’hydrologie. L’eau a un formidable pouvoir sur le corps, et nous pouvons l’utiliser en interne, en externe, chaud, tiède, froide…selon l’effet recherché et la vitalité dont on dispose.

Aujourd’hui parlons des bains chauds. L’été n’est pas encore là bien que les beaux jours soient de plus en plus présents. Profitons-en pour utiliser les vertus des bains chauds.


Le Dr.Salmanoff était un médecin russe et c’est aussi le pionnier de la capillothérapie que l’on appelle médecine des profondeurs.

En effet, en parallèle au système cardio-vasculaire il y a le système capillaire qui représente 63 000 km2 de réseaux, 100.000 km de long et 80% de la circulation. Ce réseau de capillaires est essentiel à nos cellules. Ils aident la pompe du cœur à approvisionner les tissus, organes et muscles en sang frais. Ils leur apportent des nutriments et de l’oxygène, et dirigent en retour leurs déchets et toxines hors du corps. Ainsi, il a démontré que le vieillissement des cellules était dû voir accéléré par l’assèchement des capillaires.


Sa méthode consiste à utiliser l’eau chaude additionnée de deux lotions à base de térébenthine qui agit sur la dilatation des capillaires.


Concrètement, dans une baignoire, faites couler de l’eau chaude (36 degrés environ) et ajoutez votre produit si vous souhaitez en utiliser.

Rentrez dans le bain et augmentez la chaleur jusqu’à 40 degrés si possible.

Détendez-vous pour un maximum de 15-20 minutes.

Pour augmenter l’effet, à la sortie du bain, s’enrouler dans une couette et faire une deuxième transpiration.


Ainsi, on peut à l’aide d’une simple baignoire et d’eau chaude, profiter de soins naturels et vitalisant.


Toutefois, en aucun cas les informations et conseils proposés sur le site ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé

Erika


De l’importance de faire le plein de légumes !!!

Vous le savez déjà, j’en suis sûre, les légumes sont de véritables « alliés santé ».


Leurs apports en minéraux (calcium, magnésium, phosphore, potassium...), en vitamines (vitamine E, C...), en oligo-éléments (cuivre, zinc, fer...) et en anti-oxydants sont essentiels pour notre santé.


Tous ces antioxydants sont d’ailleurs indispensables pour lutter contre l’attaque des radicaux libres responsables du vieillissement.


Sans compter l’apport en fibres pour un bon transit !


De plus, leur consommation assure une satiété qui permet de diminuer les aliments gras ou trop caloriques.


La question reste de savoir sous quelle forme les consommer, faut-il les choisir frais, en sachets, surgelés ou en conserve ?


- FRAIS, EN VRAC ? C’est sous cette forme qu’ils sont le mieux pourvus en antioxydants. Il faut privilégier la production locale et de saison pour réduire la perte de leurs qualités due aux transports et au temps passé entre la cueillette et la table.


Bio, ils sont meilleurs au goût et plus sains puisqu’ils n’ont pas été traités. Les légumes bio sont l’assurance de bénéficier de toutes les qualités nutritives des légumes sans avoir à consommer en même temps pesticides et autres produits chimiques. Pour profiter au mieux de leurs bienfaits, essayez de les consommer rapidement. Ne les gardez jamais plus de 5 jours au réfrigérateur, après il y a une perte importante d’antioxydants.


- EN SACHETS ? Ils sont le plus souvent désinfectés par un bain chloré. De plus, pour éviter les bactéries, les légumes sont mis sous-vide avec un gaz enrichi en azote. En clair, en sachet, c’est plus pratique mais l’exigence de santé est moins présente.


- SURGELÉS ? Ils ont été congelés rapidement après la récolte et transportés en froid continu. Ce qui permet de préserver un bon nombre de leurs qualités nutritionnelles. S’ils gardent une bonne partie des vitamines et minéraux, le principe de congélation diminue beaucoup la présence de vitamine C. Il y a aussi une perte conséquente des antioxydants. Pour choisir au mieux, sélectionnez les légumes surgelés bio, et optez pour une cuisson vapeur et rapide qui garde les légumes croquants.


- EN CONSERVE ? Très pratiques, les conserves se conservent dans le placard et sont prêtes à être chauffées et consommées, mais les industriels ajoutent du sel et du sucre et il y a perte de vitamines et de minéraux. Les conserves ne sont à utiliser qu’en dépannage et en ayant soin de les passer sous l’eau pour éliminer au maximum les différents sucres, sels et éventuels additifs.



RAPPEL :

Aujourd’hui, les technologies agro-alimentaires et les moyens de transports modernes nous permettent de manger de tout en toute saison, alors, pourquoi s’embêter à choisir ses légumes en fonction de la saison ?


§ Parce qu’un légume hors saison vient de l’étranger et/ou de cultures sous serres. Il a parcouru de nombreux kilomètres pour rejoindre l’état de votre supermarché et a dû être cueilli avant maturité (pour ne pas arriver pourri !), or, ce sont dans les derniers jours de maturation que les antioxydants se révèlent. Il est donc moins riche en nutriments et plus polluant.


§ Un légume de saison a plus de chance de venir de France (ou même de la région) et donc d’avoir été cueilli à maturité et il y a très peu de temps.


§ L’énergie du légume correspond à l’énergie de la saison et donc à nos besoins saisonniers nutritionnels et énergétiques (plutôt des racines en hiver, plutôt des fruits en été…).


BON À SAVOIR :

Il est recommandé de consommer des légumes À CHAQUE REPAS en les variant le plus possible, quelle que soit leur présentation, plutôt que de s’en priver pour cause de manque de temps ou autre.


La meilleure consommation est de manger les légumes qui s’y prêtent en crudités, la forme la plus riche en vitamines, minéraux, oligo-éléments.

S’ils sont cuits il faut pratiquer une cuisson douce (vapeur, étouffée) et courte pour garder le meilleur de leurs qualités.


Il faudra penser aussi aux jus de légumes crus (préparés à l’aide d’un extracteur de jus), particulièrement intéressants en cas d’intestins fragiles pouvant être réactifs aux crudités.



Alors, quels légumes de saison allez-vous choisir pour vos prochains repas ?

Séverine


L'Eau

Notre corps contient plus de 70% de liquides, et l’eau, selon les périodes de la vie, en représente 70 à 80%.

L’eau est un élément fondamental de notre constitution.


D’où l’intérêt de s’assurer de la qualité de l’eau que l’on consomme.


L’eau du robinet doit répondre à des critères de salubrité malgré cela, elle contient bon nombre de toxiques en particules si minimes, que nos techniques et produits de purification d’eau ne parviennent pas à éliminer.

Ainsi, notre eau regorge de médicaments, perturbateurs endocriniens, pesticides…


De quelle quantité a-t-on besoin chaque jour ?

Normalement entre 1,5 et 2 litres, mais tout dépend du climat, de l’activité physique et de son alimentation entre autre. En effet, si on pratique une activité physique on consommera plus d’eau pour compenser celle perdue, et si on inclue dans notre alimentation une bonne part de fruits et légumes de préférence crus, on réduit notre besoin en eau.


D’autre part, quelle est la fonction de l’eau ?

Il faut savoir qu’elle emporte plus qu’elle n’apporte, c’est-à-dire qu’elle a une fonction de solvant avant tout. Boire 50cl d’eau chaude le matin permet de réveiller l’organisme et d’emporter les toxines générées par le travail nocturne des organes. Pour se reminéraliser il faudra plus chercher du côté des légumes que du côté des eaux minérales, qui encrassent les reins. En effet, nous sommes des êtres hétérotrophes c’est-à-dire que pour combler nos besoins en minéraux et oligo-éléments, nous avons besoin de consommer des produits qui ont transformés les minéraux inorganiques (pas assimilables par notre organisme) en minéraux organiques.


Sur le marché on trouve beaucoup d’appareils qui nettoient l’eau. Le charbon à mettre directement dans sa carafe, les carafes à filtre, l’osmose inverse, la fontaine d’eau Berkey, ou les distillateurs d’eau... Cependant, rien ne garantit la totale pureté de l’eau comme il est souvent affirmé par leur communication. Certains en solution de dernier recours optent pour la bouteille d’eau de Source. Certes, on trouve de bonnes eaux de source mais là encore, rien ne peut garantir la pureté de l’eau, déjà parce qu’elle est stockée dans du plastique.


De mon côté, j’ai opté depuis plusieurs années pour un distillateur d’eau, ensuite je la ré-infome avec de l’eau de mer : sérum de quinton, puis la dynamise. A mon sens, au vu de ce qu’on accepte en termes de contamination de notre environnement, il est illusoire de s’attendre à consommer des eaux pures, donc mieux vaut opter pour les solutions qui limitent la casse et lâcher prise…

Erika


La Naturopathie, Késako ?

Avez-vous déjà consulté un(e) naturopathe ? Savez-vous ce que cela peut vous apporter ?


Ah oui ! Vous avez peut-être entendu dire qu’il s’agissait de « se soigner avec des plantes »…. Alors, « oui,… mais pas que », fort heureusement !


Même si l’utilisation des plantes est une des approches de la naturopathie, cette médecine non conventionnelle renferme beaucoup plus de trésors….


Qu'est-ce que la NATUROPATHIE ?


C'est une approche globale et personnalisée de la santé qui prend en compte l'individu dans toutes ses dimensions : physique, psychologique, émotionnelle, environnementale... et qui s'attache à rechercher la cause d'éventuels déséquilibres en vue de les réguler. Elle agit sur le « terrain » de tout un chacun par des moyens naturels (alimentation, activité physique, gestion du stress et des émotions, réflexologie plantaire, phytothérapie, huiles essentielles, fleurs de Bach...) et favorise les capacités d’auto-guérison de l’organisme.


Les 3 piliers de la naturopathie sont :

- La nutrition,

- L’activité physique et

- La gestion du stress et des émotions,


mais elle comporte également de nombreuses techniques naturelles dans sa « boîte à outils » et notamment la réflexologie plantaire et des techniques respiratoires que je pratique en cabinet.


La REFLEXOLOGIE PLANTAIRE est une science basée sur le principe qu'il existe sur les pieds des zones réflexes correspondant à tous les organes, glandes et parties du corps. En stimulant ces points réflexes au moyen de ses pouces et de ses doigts, le réflexologue localise les tensions corporelles et les dysfonctionnements physiologiques, et ainsi ils s'apaisent pour ainsi retrouver bien-être, équilibre et vitalité. Le 1er effet 100% garanti dès la 1ère séance est une détente absolue !


La COHERENCE CARDIAQUE est un état d’équilibre physiologique, physique, mental et émotionnel qui induit une diminution du stress et permet d’atteindre le calme intérieur et l’équilibre émotionnel. Cet état particulier du fonctionnement humain peut être atteint en apprenant à CONTRÔLER SA RESPIRATION et offre de nombreux bienfaits tant sur le plan du mental que sur le plan physiologique (réduction du stress, plus grande clarté mentale, meilleure prise de décision, prise de distance et lâcher prise, diminution du taux de cortisol (l’hormone du stress), augmentation du taux de DHEA (l’hormone de jeunesse), réduction du taux de cholestérol, réduction de l’hypertension, amélioration du diabète, meilleure gestion du poids, augmentation des ondes alpha cérébrales (apprentissage, mémorisation).


La pratique du contrôle de sa respiration avec suivi sur un logiciel de biofeedback de cohérence cardiaque est idéale en cas de stress, d’anxiété, de difficulté à gérer ses émotions, de difficultés de concentration, de problèmes de sommeil, d’hypertension, de maladies cardiovasculaires, de douleurs… etc.


Voilà, vous en savez maintenant davantage sur la naturopathie et ses nombreux outils qui vous permettront de retrouver le chemin de la santé ou de le poursuivre sereinement.


Au plaisir de vous rencontrer !


Naturopathiquement vôtre,

Séverine

Bien-Être@Aix